Indonésie

Après le tumulte de Singapour, nous sommes heureuses de prendre l’avion et de passer 10 jours de vacances à Bali. Nous arrivons tard dans la soirée et à peine sorties de l’avion, l’humidité nous assomme ! Nous passons devant une magnifique statue de char et de chevaux illuminée et arrivons peu après à notre hôtel. Ici, difficile de trouver des pensions backpackers donc, nous nous offrons un petit luxe en prenant un hôtel. Toutes les chambres sont réunies autour de la piscine qui est à une température plus élevée que l’air ! Vivement demain que nous piquions une tête!

Le lendemain, nous prenons le petit déj. à l’hôtel et nous lançons à la découverte de la plage qui est à proximité ainsi qu'un petit tour de ville. Nous ne ferons pas long car prise de maux de ventre autant l’une que l’autre, il nous faut rentrer rapidement. Les 3 jours prévus à Kuta se passent quasiment que dans la chambre. Nos maux de ventre se transforment en douleurs aigues. Ce n’est que le deuxième jour que nous comprenons les raisons de nos maux. Le pain toast du petit déjeuner est moisi. Ils ne le conservent pas au frais, du coup, l’inévitable arrive… Sur un séjour de 10 jours, 3 jours au lit entachent de beaucoup nos petites vacances ! Nous sentant un peu mieux, nous décidons de prendre le bus et de nous rendre à Ubud qui se trouve à 2h30 de là.

Nous découvrons un arrière-pays fait de rizières, de petites échoppent vendant de nombreux articles en bois sculpté ainsi que de tissus aux motifs et aux couleurs variés. Arrivées à destination, nous découvrons une petite pension dans un havre de paix et de verdure. Nous prenons possession de notre petit bungalow et pouvons enfin profiter un peu de notre séjour maintenant que notre ventre se remet gentiment. L’Indonésie et ses habitants sont empreints d’une grande spiritualité et chaque jour les gens font des offrandes en priant. D’ailleurs, devant chaque bungalow se trouvent de petites offrandes de riz, de fleurs ou encore de bananes. Que cela soit devant les habitations, devant les magasins ou les statues, il y a partout des offrandes.
Nous visitons cette petite ville avec beaucoup d’enthousiasme. Ici, il y a bien moins de véhicules, du coup, bien moins de bruit aussi. Notre premier repas du soir se passe dans un petit resto où nous sommes étonnées de constater qu’il n’y a pas d’électricité. N’ayant pas assez de courant, la municipalité le coupe une fois par semaine durant quelques heures. Nous voilà donc en train de manger avec comme seule lumière des bougies. De cette manière, nous ne voyons pas ce que nous avons dans notre assiette… mais c’est toutefois très bon !

Dès le lendemain matin, nous louons un scooter afin de visiter les environs. Ici, les signalisations ne sont pas leur fort, alors nous tournons un peu en rond avant de trouver la bonne direction ! A peine sorties de la ville, nous découvrons une campagne très verte avec ses rizières, des gens travaillant aux champs et des vendeurs de fruits. Des petites maisons de bambous côtoyant les temples et plein d’enfants jouant dans la rue. Puis, nous allons à la forêt des singes où vivent librement quelques centaines de singes. Il est possible d’acheter des bananes et de les nourrir. Mais attention, ces derniers peuvent mordre sans trop de raison ! Nous assistons à leur bain, à leur conversation, leur jeux et même à leur séance de nettoyage de puces. Certains sont si familiers avec les gens qu’ils viennent se poser sur l’épaule. Pour les plus téméraires, ils volent même les bouteilles d’eau dans les sacs. Du coup, notre bouteille y est passée en moins de 3 secondes ! Inutile de vouloir la récupérer…

Après ces quelques jours de repos et de découvertes à Ubud, nous revoici à Kuta pour nos deux derniers jours. Nous profitons de nous prélasser sur la plage, de faire les boutiques et les petits restos du coin.

En bref l’Indonésie c’est…

Bien plus que ce que nous avons vu à Bali mais déjà un bon aperçu de toute la spiritualité qui entoure ce pays et ces habitants. De splendides paysages ainsi que des temples incroyables mais un tourisme démesuré qui entache l’île. Une croissance démographique incontrôlée provoquant pénurie d’eau, coupures d’électricité et un surnombre de véhicules.