Malaisie

 

Nous sommes maintenant dans le bus pour la Malaisie afin de nous rendre directement sur l’île de Penang. A la douane, nous déchargeons nos sacs, passons à l’immigration puis le scanner ou chaque sac devrait être contrôlé. Devrait car au vu de l’enthousiasme dégagé par le personnel avachi sur leur chaises, nous ne sommes pas sûres qu’ils voient grand-chose !!! Et nous revoilà reparties avec notre minibus. Sorties du bâtiment de la douane, quelques changements radicaux se font voir. Le port du casque est obligatoire ainsi que de la ceinture, ce que notre chauffeur s’empresse de faire. A voir, cela ne rigole pas ici. La végétation a aussi changé. Elle est devenue beaucoup plus intense et bien verte. Nous passons même une ville avec plus de 50 centimètres d’eau sur la route. Les rues sont inondées, il y a des planches de bois pour atteindre les magasins. On espère toutefois que cela ira mieux à Penang.

Sur le pont qui rejoint Penang, nous pouvons voir les grands buildings qui longent la côte. Une fois arrivées à Georgestown, sous la pluie tout de même, nous déchargeons les sacs et nous mettons en quête de notre logis pour quelques jours. C’est à ce moment, que nous remarquons l’impossible… nous avons oublié un des sacs dans le minibus. Pas n’importe lequel, celui de l’appareil photo, de la caméra et du pc. Nous sommes horrifiées, c’est le cas de le dire ! Etant devant une guest house, nous demandons à l’office s’il ne connaîtrait pas un moyen pour joindre l’agence des minibus. Bon, c’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin. Il y a bien évidemment beaucoup de compagnies de minibus, sans oublier que nous ne connaissons ni l’agence, ni le nom du chauffeur, ni le numéro du bus, ni même sa plaque. Bref, la galère !! L’office de la guest house prend contact avec plusieurs agences de bus, en vain. Mais ils ont un chauffeur qui n’est pas encore rentré alors il faut patienter. En attendant, nous trouvons une guest house quasi en face. Le propriétaire qui est un ami de la première guest house est également au courant de nos mésaventures. Lui aussi se met en quête de chercher notre minibus. C’est 30 minutes plus tard que nous apprenons que le chauffeur est rentré et qu’il a notre sac. Nous sommes soulagées en le récupérant. Nous sommes également ébahies par tous les efforts qu’on mit ces gens à chercher notre minibus avec aucun renseignement précis. Nous ne pouvons encore que les remercier de leur dévouement et de leur gentillesse.

Nous passons 3 jours à visiter la ville de Penang. Entre le fort Cornwallis et ses petites chèvres à longues oreilles, ses édifices, ses temples, sa mosquée, ses maisons sur pilotis et le marché de nuit, nous avons eu de quoi faire ! Nous retenons surtout notre visite à la mosquée du Kapitan Keling! Si c’est par pur curiosité d’aller la voir et faire quelques photos, nous n’attendions certainement pas à pouvoir y entrer ! Au moment où nous allions la longer, le surveillant nous appelle et nous tend deux tuniques et des voiles. Bon et bien il fait déjà 200 degrés, il fait une moiteur incroyable voire étouffante et nous voilà en train d’enfiler tout ça ! Autant dire qu’à peine 2 secondes se sont passées que nous transpirons déjà ! Nous ressemblons en fait à des fontaines mouvantes ! Nous suivons les consignes du surveillant et restons sur le pourtour de la mosquée. Son centre étant réservé à la prière des hommes uniquement. Nous nous approchons du bassin des ablutions lorsque l’imam nous interpelle et désire absolument nous faire une visite guidée afin que nous comprenions mieux l’Islam, le Coran et ce qui l’entoure… La visite qui devait se faire furtive dura tout de même une heure ! Impossible de couper l’imam dans son élan ! Nous avons eu droit à l’arbre généalogique du prophète Mahomet (c’est de là que descend l’Islam), les heures de prières, l’explication du Coran avec lecture de certains passages (version arabe et anglaise !), ainsi qu’une discussion ouverte sur ce thème et ce que nous en pensions… hum, hum ! Alors si nous ne sommes pas très portées sur le sujet, il faut tout de même admettre qu’ils font de gros progrès en ouvrant leurs portes, en donnant des explications sur leur croyance et ce que cela implique, même si nous ne sommes pas d’accord sur tout. Pour nous remercier de l’attention que nous avons porté à ces explications, l’imam nous offre même le Coran, version anglaise. Là aussi, par courtoisie, nous ne pouvons refuser ! Heureusement, nous avons pu enlever notre surplus d’habit pour la longue explication de l’imam ! Disons que nous nous sentions beaucoup plus légères !! Vous l’aurez compris, la Malaisie est un pays musulman. Ce qui est sûr, c’est que Penang nous a marquées !

 

 

 

Nous voici maintenant sur la route de Kuala Lumpur. Le moyen de transport le plus utilisé ici est évidemment le bus. Nous rejoignons en à peine 4 heures la capitale du pays. Nous pensions arriver au terminal des bus, mais comme il y des bouchons, le chauffeur nous décharge au bord de la route à 1,5 km du terminus. Apparemment tout le monde est habitué vu que personne ne dit rien ! Nous sommes ravies au vu de la chaleur étouffante et de la pollution qu’il y a tout autour de nous ! Cela grouille de partout, cela klaxonne tout le temps, bref, sur le moment, nous avons qu’une envie… c’est repartir au plus vite!
Nous marchons les bras chargé de nos sacs jusqu’au quartier chinois. Nous trouvons une guest house, bon évidemment, il ne faut pas regarder les couloirs du bâtiment car on pourrait croire que des squatters y vivent ! Il est délabré, des graffitis partout et crade à souhait. La guest house est au 2ème étage. L’entrée est toute mignonne avec de nombreux aquariums et une fontaine. Nous prenons possession de notre chambre. Certes ce n’est pas le Hilton (bien que nous ne le connaissions pas !), mais la Malaisie est assez chère, donc budget oblige ! Nous profitons des quelques jours à Kuala Lumpur pour visiter de splendides monuments, le marché central ainsi que le palais du Sultan et quelques mosquées. Il fait si chaud qu’entre 12h et 16h il vaut mieux rester au frais ou faire les boutiques. Béni soit l’air conditionné dans ces cas-là !

Dans un élan afin de visiter la côte est, nous prenons un bus soit disant VIP pour Kuala Terranganu. Au moment de quitter notre guest house, le propriétaire nous dit que c’est la mousson sur l’autre côte et que tout est inondé à Kuala Terrenganu. Nous sommes donc partagées entre le fait de rester ou de tenter malgré tout notre chance et voir autre chose. De toute façon notre billet n’est pas remboursable donc… Nous prenons place à bord du bus pour un trajet de nuit, soit 7 heures. Si le fait d’être les seules étrangères à bord ne nous pose pas plus de problème, nous en avons beaucoup plus sur le fait que le bus est envahi de cafards ! Ils courent sur le sol et longent les parois du bus si bien que nous passons 7 heures avec les pattes en haut et en essayant de nous contenir dans notre siège pour ne pas toucher les parois !! S’il n’y avait eu que ça… Nous sommes à peine parties que forcément la climatisation est enclenchée, oui, mais sur -1000° ! Il fait si froid que nous grelotons ! Autant dire que la nuit ne sera pas faite de sommeil réparateur mais d’insomnie et de claquage de dents! Sans compter sur les Indiens qui nous entourent qui n’ont aucun respect pour leurs voisins. Ils téléphonent et parlent fort, écoutent de la musique pour tout le monde et jusqu’à point d’heure, étonnant encore qu’ils ne crachent pas par terre comme ils le font à l’extérieur et ceci tous les 50 mètres ! Il est 01h du matin, nous faisons une pause « casse-croûte » pour le chauffeur. Tout le monde sort sauf nous, ils ont arrêté la clim’ nous allons profiter de dormir un peu. Oui, mais nous comprenons maintenant pourquoi la climatisation est si froide, une puanteur envahi à présent le bus que c’en est intenable ! Du coup, nous sommes contentes lorsque la clim’ se remet en route et que nous repartons. Pourvu que notre calvaire passe vite ! La bonne nouvelle s’est que Kuala Terranganu n’est pas inondé à notre arrivée et qu’il ne pleut pas. Par contre, en une journée seulement nous faisons le tour complet de la ville. Rien d’extraordinaire hormis que c’est le point qui relie l’île de Pulau Redang, site très connu pour  la plongée. Nous apprenons que tous les hôtels de l’île sont fermés à cause de la mousson. Une fois de plus, Tam n’aura pas la chance de faire de la plongée !

 

 

 

Donc retour dès le lendemain sur Kuala Lumpur mais cette fois-ci avec un vrai bus VIP. Nous voulions rejoindre Malacca en dessous de KL mais seul des bus non VIP y vont depuis Kuala Terranganu. Inutile de vous dire que nous ne voulions pas réitérer l’expérience que nous venions de vivre et cette fois-ci durant 10 heures ! Alors retour sur la capitale et de là, reprise d’un bus pour Malacca. Ce fût presque une arrivée en terre sainte du coup ! Il fait beau, il fait chaud et nous retrouvons notre bonne humeur bien que nous sommes crevées, livides, que nous ne ressemblons à plus rien avec nos yeux plus que cernés ! Enfin bon, il faut à nouveau prendre un peu sur soi pour l’instant. La station de bus étant un peu éloignée du centre-ville, nous allons tout d’abord regardé pour un ticket de bus pour notre prochaine destination, Singapour dans quelques jours. Tam part à la recherche d’un bus VIP bien évidemment mais il faut comme chaque fois se battre car tout le monde essaie de vendre sa compagnie bien que cela ne soit pas des VIP bus. Enfin, heureusement elle trouve notre bonheur. Nous nous mettons maintenant en route pour le bus locale n°17 qui nous amènera au centre. Là, nous pénétrons difficilement au vu de la foule qui s’est déjà installée et avec nos gros sacs-à-dos, ce n’est guère facile ! Tous les locaux nous regardent quelques peu médusés par la grosseur de nos sacs sans compter le petit que nous portons devant. Bref, nous ressemblons à des tortures avec d’énormes carapaces et de surcroît enceintes ! Piètre image, quoique cela donne un petit côté amusant…
Bon, une fois en ville la quête d’une guest house commence. Heureusement, nous avons trouvé un dépliant fort sympathique à la station de bus. Nous faisons quelques mètres et hop nous voilà déjà arrivée. Nous prenons possession de notre chambre et il faut le reconnaître, c’est le premier lieu en Malaisie aussi sympathique et aussi propre. La salle de bain est commune mais extrêmement propre et surtout à un jet d’eau normale, comme chez nous, pas 3 petits filets d’eau ou il faut des heures pour se rincer. Quant à l’eau chaude, elle est vraiment chaude, voir bouillante, pas non plus une eau légèrement tiède  juste de quoi avoir une illusion de bien être. D’ailleurs, c’est là que l’espace d’un instant, le temps de prendre une longue et bonne douche, on réalise que le confort de son petit chez soi manque parfois. Enfin, parfois il manque beaucoup suivant les endroits !! Depuis quelques temps déjà, peut-être parce que c’est le début du mois de décembre et que Noël est proche, la nostalgie des fêtes de fin d’année se fait sentir. Peut-être est-ce aussi par ce qu’il y a beaucoup de boutiques de Noël ici. Nous en avions vu quelques une à Kuala Lumpur et ici à nouveau, nous tombeaux sur des faux sapins, des guirlandes de toutes les couleurs avec leurs assortiments de boules et les magasins passent inlassablement les chansons de Noël. A cette époque l’année passée, nous étions à Las Vegas, au Noël des cowboys. Que de souvenirs… comme le temps passe vite, déjà une année et demie que nous sommes en vadrouille. Que d’aventures vécues, de pays visités, de gens rencontrés.

Avant d’aller nous reposer un moment, car il faut bien le dire, on ne dort pas dans les bus comme dans un lit ! Donc après un petit déjeuner vite englouti, nous voilà dans un bon lit pour un petit somme. Il faut vraiment être pointilleux sur les mots « bon lit » voire comme à la maison, car là aussi, c’est souvent très surfait en Asie. Si vous n’héritez pas d’un simple matelas en mousse de quelques centimètres d’épaisseur, c’est un matelas à ressort déjà bien usé que vous aurez et pour autant qu’il ne grince pas chaque fois que vous vous retournez, sans oublier les petits habitants qui vont avec ! Non vraiment là, nous sommes chanceuses, encore une petite chose qui rappelle ce confort si lointain, qui est notre maison ! Malgré cette envie de voyager et tous les bons aspects que cela représentent pour tout le monde, il faut malgré tout voir les petits inconvénients qui certes au début ne dérangent pas trop mais qu’à la longue, se ressentent davantage. La douche, les lits ou encore la propreté en font partie. Donc après ce moment de pur bonheur et de rêves car on ne peut que rêver lorsque l’on a un si bon lit, nous voilà maintenant affamées ! Le guide en main, nous parcourons la petite ville à la recherche d’un petit resto. Dans le quartier chinois, nous sommes emballées par l’un d’eux. Nous prenons place et attendons que l’on nous amène la carte. Oh surprise, le serveur nous dit qu’un seul menu est servi. C’est donc du filet de poulet en lamelle et des boulettes de riz accompagné de salade de concombre que nous dégustons. Au moins, ce n’est pas trop compliqué et c’est vite servi. Mais aussi incroyable que cela paraisse, non seulement c’est bon, mais des tas de chinois viennent ici. La salle ne désemplit pas ! A peine des tables se libèrent, que voilà déjà d’autres clients qui arrivent. Nous apprendrons plus tard par le patron de notre guest house que c’est le meilleur restaurant de « poulet et boulettes de riz » de la ville. D’ailleurs cela doit bien marché car il y a beaucoup de restaurants de ce genre à Malacca. Afin de digérer, nous visitons la petite ville et son canal. Ses petits bateaux touristiques rappellent un peu Venise bien que l’eau soit un peu plus polluée. La vieille ville a su conserver de jolies petites bâtisses et les ruelles, le soir venu s’illuminent comme la promenade le long du canal. De retour à la guest house, notre gentil patron, nous propose de déjeuner, le lendemain, en sa compagnie. Rendez-vous est donc pris pour 9h30. Il faut dire que les Malais ne sont pas des lèves-tôt en comparaison des Thaïlandais. Après une bonne nuit de sommeil, nous voilà prête pour un petit déjeuner typique. Nous retrouvons notre cher patron et attendons la voiture et son chauffeur. Nous parcourons une partie de la ville et nous arrêtons dans ce qui semble être une cantine. Cela grouille de partout, les serveurs vont-et-viennent, les clients parlent joyeusement et très fort que l’on a l’impression d’entrer dans un vrai brouaha. Il faut dire qu’au saut du lit, cela pourrait vite donner le tournis et la migraine ! Nous prenons place et voilà que commence le défilé des serveurs et serveuses. Tous amènent de grand plateau remplit de petites soucoupes avec 2 voir 3 Dim Sum, de tailles différentes et de couleurs différentes. Que cela soit frit, cuit à la vapeur ou encore sautés, ces petites bouchées sont exquises. Notre table se retrouve très vite envahie par toutes ces soucoupes ainsi que par de nombreuses tasses de thé. Bien que nous ne soyons que 4, nous avons 6 tasses à thé. Notre hôte nous explique que lorsqu’ils servent le thé, ils remplissent toujours deux tasses supplémentaires afin que le contenu se refroidisse un peu. Ensuite, elles servent à remplir nos tasses respectives. Le jasmin, quant à lui, n’a pas le temps de trop infusé.  Donc au fur et à mesure que l’on nous apporte les Dim Sum, M. Teng nous en explique le contenu. Le tout légèrement trempé dans du chili, de la sauce aigre douce et de la moutarde. Bon et bien pour le petit déjeuner cela surprend un peu quand même ! Surtout la moutarde. Elle a le goût de la moutarde de Dijon mais elle monte au nez beaucoup plus rapidement et on finit par avoir les larmes aux yeux si on ne se méfie pas ! Nous dégustons aussi ce qu’il appelle un burger chinois. De la viande hachée emballée dans de la pâte, le tout cuit à la vapeur. Un pur délice mais qui remplit bien l’estomac. M. Teng, quant à lui, déguste des œufs à peine cuit, les brouillent dans un bol, y ajoute de la moutarde et en boit le contenu. Son chauffeur en fait de même, à croire que c’est là encore une habitude au petit déjeuner. Nous, nous préférons faire l’impasse sur ces œufs un peu trop cru à notre goût. Dans ce défilé de saveurs, nous nous faisons servir le thé par M. Teng et son chauffeur successivement. Bref, nous sommes comme choyées par ces gens que hier encore nous ne connaissions pas ! M. Teng  aime à nous raconter tout ce qui entoure le mystère culinaire de son pays. Ce qu’il faut savoir c’est que le restaurant ou nous nous trouvons commence son activité à 06h jusqu’à midi uniquement. Par contre les employés eux, se mettent à confectionner ces petites bouchées à 3h du matin afin de pouvoir régaler tous ces gens venus s’empiffrer car on ne peut faire que cela en y goûtant !!

Malacca est un lieu marquant de part sa diversité culinaire où nous prenons plaisir à y découvrir de nombreux restaurants. Nous passons aussi quelques jours à découvrir cette petite ville marquante par son histoire, ses petites ruelles, ses anciens bâtiments et ses musées.

Proche de la guest house se situe un restaurant très populaire. Si nous avons l’habitude de faire la queue pour entrer au cinéma, ce n’est pas le cas pour entrer dans un restaurant ! Et bien pour celui-ci, il vaut mieux être patient car aucune réservation n’est faite. Nous patientons donc 30 minutes avant de pouvoir nous asseoir à une table ronde avec un trou en son centre. La serveuse nous fait un topo du resto. Nous allons nous servir de nombreuses brochettes en tout genre dans le frigo puis revenues à notre table, le trou est comblé par un récipient remplit d’un bouillon de cacahuète (satay). Puis nous trempons joyeusement nos brochettes dedans ainsi que les divers Dim sum. Au fur et à mesure de notre avancée, les serveuses passent et repassent afin de remplir notre récipient. Nous mangeons à nous en faire « péter la panse » ! D’ailleurs à regarder les gens autour de nous, on ne ressort d’ici que le ventre bien tendu !

Il est temps pour nous de descendre un peu plus au sud et rejoindre Singapour et Bali avant de revenir sur Kuala Lumpur.

 

 

 

19 décembre 2009, nous voici de retour en Malaisie. Notre passage en Indonésie aura au moins le mérite de nous acclimater à la moiteur de ces pays. Du coup, Kuala Lumpur nous paraît bien plus supportable. Si nous avions passablement visité lors de notre premier passage, il nous restait néanmoins les tours Petronas.

C’est par un matin de très bonne heure que nous nous levons pour nous rendre aux tours. La billetterie n’ouvre qu’à 8h30 mais déjà les gens se pressent à partir de 6h30. C’est à 10h30 que nous obtenons nos billets pour la visite de 15h45. Au total ce n’est que 1600 personnes par jour qui sont autorisées à monter sur la passerelle où le tournage de « Haute Voltige » avec Sean Connery et Catherine Zeta-Jones à eu lieu. Si les 41èmes étages sont atteint en 41 secondes, il faut aussi reconnaître que la vue sur la ville est splendide. Dommage tout de même que nous ne pouvons monter au dernier étage, soit le 84ème. Nous visitons par contre durant un long moment le joli parc à proximité des tours ainsi que sa pataugeoire publique.

Voilà, il est temps pour nous de dire au revoir à la Malaisie et de nous envoler pour un autre pays, le Cambodge.

 

En bref, la Malaisie c’est…

Des gens tout à fait charmant et prêt à se mettre en 4 pour nous du côté de Penang, une diversité ethnique également entre les Indiens et les Chinois, du coup les Malais se font plus discrets. Un pays très musulman avec toutefois des temples bouddhistes et hindouistes. Quant aux paysages, la Malaisie est très verte de part sa quantité incroyable de palmiers.

Suite de notre périple : Singapour et Cambodge

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