Uruguay

 

Nous longeons la côte afin de rejoindre Montevideo. En été, cette côte est très réputée mais là, au vu du temps, nous n’irons même pas voir la mer. Nous passons à travers de petits villages typiques. Beaucoup de pauvreté mais les gens sont extrêmement souriants malgré tout.
A notre arrivée dans la capitale, forcément cela grouille de partout. Nous touchons maintenant à la fin de notre grande aventure avec notre camper. En effet, la voiture va stationner durant presque 3 mois ici, à Montevideo afin que la jungle family en prenne possession. Donc, c’est avec un peu de stress qu’il nous faut emballer tous nos petits achats, accumulés depuis un an. Un an déjà ! Que le temps passe vite ! Un an que nous avons commencé cette aventure, un an pour traverser les 3 Amériques, un an pour découvrir de multiples pays aux coutumes différentes, aux mentalités différentes et forcément des habitants si différents. Un an de très bons moments avec notre Dodgi qui, il faut le dire, va laisser un vide. Mais c’est en sachant aussi que nous le confions entre de bonnes mains.
Alors nous commençons par les envois des colis. Des, oui, pas un, pas deux, mais 7 colis dont le plus gros pèse tout de même 18 kg ! Disons que les souvenirs se sont entassés dans notre camper et ce n’est qu’en les emballant que l’on a vu l’ampleur que cela prenait. Mais bon, un voyage tel que celui-ci ne se fait qu’une fois, alors bon…Une fois, le camper un peu vidé, c’est au tour de nos sacs à dos. Ouah, recommencer à porter ces sacs énormes ! Non, ce n’est pas possible ! Nous épurons un peu et donnons quelques vêtements aux clochards; après tout cela rendra service. Nous profitons également d’acheter nos billets tour du monde. Voilà, nous sommes à deux jours de quitter Montevideo et tout est quasiment terminé. Mais c’était sans compter sur un imprévu ! Un imprévu dont on se serait bien passées ! Celui qui ne nous est arrivé nulle part en une année malgré certains pays soit disant peu sécuritaires ! On nous brise la vitre pour emporter quoi ? Une paire de lunettes de soleil et un couteau Suisse. Bon, ok le couteau Suisse fait toujours des envieux mais là, cela ne nous arrange absolument pas ! Heureusement nous n’avions pas encore prévu nos billets de bus pour Buenos Aires. Alors maintenant nous voilà au poste de police pour une déclaration faite main. Pas d’ordinateur pour cela. En même temps, le poste ressemble à un poste des années 50. Une salle d’attente, où l’on n’aurait pas envie de rester, avec comme seule décoration un banc. Non loin, un pupitre en bois. Des policiers toutefois très sympathiques et compatissants. Ces derniers sont emmitouflés dans plusieurs vestes car le chauffage est en option ici !  Après l’épisode police, nous nous mettons en quête d’un vitrier. Inutile de demander s’ils ont du 24/24h, nous ne sommes pas en Europe voyons ! Une fois trouvé, évidemment il n’a pas le bon modèle, il faudra donc le faire sur mesure à Buenos Aires. En attendant la vitre, nous parcourons tous les stationnements sécurisés ; mais même la police nous les déconseille. Rien n’est sûr à Montevideo ! Heureusement, nous avons un gentil vitrier qui nous propose de stationner notre véhicule dans son garage. Nous ne sommes plus habituées à tant de gentillesse et nous nous posons mille questions. Ce n’est qu’avec l’approbation d’un agent de police qui nous dit avoir pleine confiance dans le vitrier, que nous laissons notre Dodgi. Voilà, un dernier regard sur notre compagnon de route, nos sacs sur le dos et l’aventure continue…

En résumé l’Uruguay c’est…

Des paysages splendides malgré la pluie, des gens très souriants malgré la grande pauvreté qui y règne, mais une capitale en chute libre. Une criminalité en augmentation constante depuis les 10 dernières années. Enormément de bidonvilles aux abords de Montevideo et un gouvernement insensible.

Suite de notre périple : Chili

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