Brésil

 

6 avril 2009, nous passons la frontière du Brésil. Là, après avoir été habituées à l’espagnol, nous passons au brésilien. Une sorte de Portugais un peu plus chantant va-t-on dire. Première leçon au bureau des passeports, les t se dise tch. Mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises point de vue langage, à suivre… Pour le permis du véhicule, il faudra être patientes, une fois de plus. Nous terminons les formalités en 1h45, ce qui n’est pas excessif malgré tout. Au vu de l’heure tardive, nous ne quitterons pas la frontière.

Arrivés à Boa Vista, nous déposons notre ami à son hôtel. Nous profitons de notre après-midi pour visiter la ville. Constatations flagrantes : retour à un monde moderne plus Européen qu’auparavant au vu des magasins d’alimentation. Ceux-ci sont remplis et débordent de produits de chez nous, sans oublier le rayon yoghourts absolument superbes !! Dur d’imaginer mais jusqu’à présent nous avions des yoghourts très standard, à la fraise et à la pêche, à force on s’en lasse ! Alors quelle surprise que de voir cela. A tel point que nous nous arrêtons quelques minutes, en admiration devant eux ! Après un tour du côté du Rio Branco, nous rentrons par une route nous menant à une jolie église de couleur jaune.

Après une bonne nuit de sommeil, nous prenons la route en direction de Manaus. La route est belle à certains endroits, mais il ne faut pas rêver cela ne dure pas ! Cette route paraît interminable; celle-ci est bordée par quelques villages jusqu’à l’entrée de la réserve indigène des Waimiri Atroari. La route Boa Vista-Manaus a une histoire violente, en particulier pour le tronçon de 125 km qui traverse les 25'000 km2 de la Terra Indigena Waimiri Atroari. Les Waimiri défendirent leur terre contre la construction de cette route et combattirent les forces militaires brésiliennes dans les années 1970. Sur la route qui traverse le territoire indien, les conducteurs ne sont pas autorisés à sortir de leurs véhicules, quoique nombreux camions tombent en panne et il faut bien réparer. A l’entrée de la réserve, la route devient un long couloir entouré de forêt restée vierge. A peine entrées, nous sentons cette forte humidité propre à la jungle. Le paysage tout le long de la traversée reste quelque peu identique. A certain endroit, nous avons la chance de voir des indiens de la tribu Waimiri. La route se dégrade tellement par moment qu’il nous faudra plus de 2h30 pour simplement traverser la réserve. Du coup, nous campons juste après la réserve, aux abords d’un restaurant. Au lever du jour, quel ne fut pas notre surprise de découvrir un moustique de deux fois la taille des nôtres en Europe! Celui-ci est toutefois spécial car son dard se trouve sur la tête. Ce qui est alarmant car le moustique de la Malaria lui ressemble. Autant dire que nous inspectons chaque centimètre de peau à la recherche d'une éventuelle piqûre. Rien, pas une seule trace, ouf! Grand soulagement. Du coup, il est impératif d'installer la moustiquaire pour le lit à Manaus, notre prochaine étape, afin d'éviter tout risque inutile.

 

 

C’est un choc en arrivant à Manaus, ville grouillante, peuplée par 1,67 millions d’habitants. Après le calme de la forêt vierge, nous voilà au milieu d’une fourmilière géante, où tout le monde nous passe devant impunément, où les klaxons vont bon train et où la chaleur y est étouffante. Bref, nous nous perdons dans le dédale des rues à sens unique et nous retrouvons dans de petites rues parsemées de petits cabanons où tout y est vendu, d’un chargeur natel, à de l’anti-moustique en passant par des filets de pêche ou encore des reproductions de casquettes de marques. Notre objectif étant de trouver un bateau le plus rapidement possible, nous nous parquons près du port. Là, après que l’on nous ait indiqué une personne, nous voilà en train de négocier sur le trottoir. Le départ est prévu samedi 11 avril pour un montant initial de 3000 R$. Bien trop cher !!! Nous arrivons à baisser le prix à 2000 R$. Nous partons avec notre interlocuteur, qui n’est autre qu’un intermédiaire ainsi que de son acolyte, en direction du port situé de l’autre côté du pont. Là, nous rencontrons le capitaine. Son bateau est un petit chalutier poussant une barge. Là encore nous négocions le prix à la baisse. Nous obtenons un prix tout à fait raisonnable de 750 R$ par voiture. Le contrat étant conclu, nous voici libre de visiter la ville. Pas évident car avec un soleil de plomb, malgré qu’il ne fait que 27°, il y a surtout une forte humidité. Au détour d’une rue afin de nous désaltéré, nous goûtons au Guaraná. Boisson bue depuis des siècles par les Indiens d’Amazonie.

Samedi, jour du départ, nous arrivons au port vers 11h40. Surprises de voir que notre bateau n’est plus là. Apparemment ce dernier a été chercher une barge plus grande pour y contenir un camion, nos deux véhicules ainsi que d’autres voitures. Il faudra être patientes, car ce n’est qu’à 18h que nous verrons apparaître notre barge. Là, un problème d’importance majeure se pose. La barge est trop haute pour que nos véhicules puissent y accéder. Nous ne voulons risquer d’abîmer nos voitures. Le capitaine ne comprenant pas, monte avec peine à bord de la barge avec son 4x4. Nous lui expliquons vainement que cela va forcément abîmer nos moyens de locomotion et qu'il faut à tout prix installer une rampe. Apparemment nous faisons un peu trop de chichis pour eux. Le patron de la barge décide de ne pas nous embarquer. Tout espoir de partir samedi, bien que très tard, s’est envolé ! Il nous dit que nous pourrons partir avec l’autre barge, en face, dimanche ou lundi. Dépitées par cette situation, épuisées de s’être énervées et d’avoir autant discuté, nous allons nous coucher sans manger, laissant nos véhicules sur le ponton. Nous passons une nuit des plus tranquilles avec une grasse matinée bien méritée. Dès 10h nous embarquons sur la barge d'en face. Au moins c’est une chose de fait, reste le jour du départ... Là, le responsable, qui n’est pas le même, heureusement ! Ainsi que le capitaine se creuse la tête afin de faire grimper un camion et nos deux véhicules. Il faut dire que ces barges ne sont pas équipées de planches adéquates et sur le ponton, il n’y a aucune rampe d’accès comme il y a chez nous. Malgré qu’ils chargent et déchargent tous les jours, ils se compliquent encore la vie à prendre des palettes en bois, des planches pas assez épaisses ou encore des plaques de tôle. Au final, ce ne sera pas dimanche, mais lundi soir que nous partirons. Nous passons notre dimanche et notre lundi sur la bateau à attendre toute la sainte journée. Ayant comme seul spectacle la vie du port. Quoique le dimanche, étant celui de Pâques, l’activité du port est inexistante ! Nos journées se limiteront à lire, écrire, jouer et contempler les alentours. Lundi 13 avril 2009, notre journée commence de bonne heure. L’activité du port bat son plein dès 06h30. A peine les yeux ouverts, les meules se font entendre, les hommes chargent et déchargent, des coups de massue retentissent, bref, oublions la grasse matinée. Une journée ensoleillée avec un soleil radieux nous est gratifié bien qu’ici, nous avons droit à quelques averses par jour, histoire d’apprécier d’autant plus les heures d’accalmie. Il est bon de prendre ce temps-là, se poser dans un coin et regarder… regarder vraiment. Tandis que certains lavent une barge avec l’eau du fleuve, d’autres transportent des planches de bois dans un bateau, d’autres meulent ou encore soudent des pièces d’un navire. Pour d’autres la journée se passe tranquillement en train de se balancer sur un hamac attendant que les bras de Morphée veuillent bien les accueillir. Chacun y va de son petit bonhomme de chemin, chacun s’occupe pour autant qu’il y ait à faire. La vie du port s’anime soudain lorsque des livraisons arrivent par camions et l’instant d’après, tout se calme à nouveau. On passe du chahut incroyable à un calme plat, presque serein. Si la question se posait quant à savoir ce qu’ils font lorsqu’ils ne travaillent pas, ils se divertissent en plongeant dans le Rio Negro, faisant même des concours de sauts et de plongeons. Ce fleuve, qui comme son nom l’indique, a une couleur proche du noir. On a beau regardé, il n’y a pas de fond. Avec le soleil pourtant, il peut paraître d’un bleu profond.

Nous aurons attendu 2 jours pour rien ! Nous attendions 8 voitures qui devaient embarquer avec nous, mais en ce lundi, seul 3 voitures sont arrivées  sur le ponton et nous n’en embarquerons, pour finir, qu’une seule. Ce n’est qu’à 23h que nous quittons le port. Déçues de ne pas voir la séparation des eaux qui se fait en aval de Manaus. Les eaux « noires » du Rio Negro rencontrent les eaux « blanches » du Rio Solimões. Les deux coulent côte à côte sans se mélanger sur plusieurs kilomètres à cause de leur différence de débit, de température et de densité.  

Première nuit à bord, nous entendons toujours ce moteur qui ronronne et qui finit par s’atténuer une fois le sommeil atteint. Nous passons une nuit agréable bercées par les flots. Notre bateau ne navigue guère vite malgré une barge quasi vide, il fait tout au plus du 10-15 km/h. Cela reste toutefois agréable de nuit comme de jour.

 

 

C’est sous un soleil radieux que nous sortons du camper et admirons cette végétation qui nous entoure, excitées d’être là, au cœur de l’Amazonie. Nous sommes maintenant sur le Rio Madeira, de couleur café au lait et d’une opacité incroyable. Le contraste avec le bleu du ciel, ce bleu si perçant et toutes les teintes de vert en est déconcertant. La parfaite carte postale. Sur cette nature envahissante, il faut y ajouter le chant des oiseaux de toutes sortes et les cris, car s’en est, des perroquets de toutes les couleurs. Ceux-ci se volent après et crient à tue-tête. Le spectacle est tout simplement magique.

Le bateau longeant la berge de près, nous passons la journée à regarder défiler la forêt. Des petits villages peuplés de quelques habitations ou alors quelques maisons isolées le long du fleuve. Celles-ci sont en bois et le plus souvent montées sur pilotis. Seul moyen de locomotion : le bateau. Tous ont de petites embarcations qu’ils doivent parfois vider l'eau qui s’y est infiltrée. Incroyable d’imaginer vivre là, dans ces conditions. Isolés de tout, de tous, ces gens ne possèdent que leur maison et parfois quelques animaux s’y la terre le permet. Seul signe qui les relie à la civilisation, une antenne parabolique...

Malgré une chaleur accablante, les journées sont parsemées de pluies diluviennes. Heureusement cela ne dure guère longtemps. De quoi juste rafraîchir l'atmosphère quelques instants. Notre temps sur le bateau est réparti en contemplation de la végétation qui nous entoure, en jeux de société avec nos amis Français, en lecture ou encore en séance de photographie.

C'est au bout du 5ème jour que nous entendons des cris stridents venant des feuillages. 2 singes se balancent de branches en branches, nous laissant juste le temps de les apercevoir.

Le 6ème jour nous réserve une drôle de surprise... Nous sommes réveillées à 04h! Apparemment notre moteur a lâché. Tout l’équipage se mobilise afin de s’amarrer à la berge et à un arbre. C’est à deux reprises que le capitaine tente vainement avec un local et une petite barque mais en vain. Les deux fois la barque se retourne, le courant est trop fort. Nous dérivons ainsi durant plus de 3h lorsqu’enfin nous nous amarrons à une barge de passage. Après nous avoir remorqués une heure, il nous amarre à un arbre, au bord de la berge. Ce n’est qu’une heure plus tard qu’une autre barge arrive et nous remorque à son tour jusqu'à destination.

Nous arrivons à Porto Velho à 08h00, le 7ème jour. Mais ce n’est qu’une bonne heure plus tard que nous pourrons enfin toucher terre. En ce dernier jour de navigation, nous aurons encore droit à une frayeur. Nous tuons un moustique de la Dengue dans notre camper. Celui-ci est reconnaissable à ces pattes rayées blanches et noires. Là encore, une inspection rigoureuse s'impose. Même résultat que pour le moustique de la Malaria, nada! Une chose est sûre c'est qu'en venant ici, en Amazonie, il vaut mieux ne pas être parano! Après avoir fait le plein de gaz et d’eau, nous revoilà sur la route en direction de la frontière, la route du Pacifique.

Changement de plan en cours de route. Nous devions nous diriger vers la Bolivie mais nous allons au Pérou. La route paraît-il est bien meilleure, à suivre...

 

 

Deuxième passage  dans ce pays, qui débute le 24 mai 2009. Après une sortie du Paraguay quelque peu inopportune, nous  voici côté Brésilien. Là, par contre les contrôles sont plus rigoureux. Il nous faudra toutefois attendre le lendemain matin afin d’établir les papiers du véhicule, horaires de bureau obligent ! Ils ne s’en font pas dans ces pays, les horaires c’est les horaires ! On devrait peut-être prendre exemple chez nous…

Nous débutons ce second voyage au Brésil par le barrage d’Itaipu. Le plus grand barrage au monde. Celui-ci est la propriété du Brésil et du Paraguay, à parts égales. 5% de l’énergie produite est utilisée pour alimenter la totalité du territoire Paraguayen et 95% pour alimenter 1/3 du territoire Brésilien. Ce barrage est à la fois un chef-d’œuvre technologique et un désastre écologique. Beaucoup de controverses existent à son sujet. Nous poursuivons notre visite par les célèbres Foz do Iguaçu. Deuxième chutes d’eau les plus grandes au monde après les Chutes Victoria en Afrique. Nous visitons le parcours des chutes durant 5 heures. Observant les chutes de plusieurs endroits, admirant les nombreux oiseaux passer et repasser à travers les cascades pour se laver ou encore toutes les sortes de papillons qui paradent sur les fleurs. Dommage que le temps ne s’y prête pas, mais au moins la pluie a cessé, ce qui est déjà bien.

Après 2 jours passés à Foz do Iguaçu, nous voilà en route pour Rio de Janeiro. Une longue route nous attend et pas toujours très bonne ! Asphaltée certes, mais de nombreux trous, parfois bouchés mais de manière à ce que cela soit pire ou encore des raccords de pont très mal faits. Pour rejoindre « la ville merveilleuse », nous longeons toute la côte depuis Sao Paulo. Côte parfois abrupte, parsemée de petits villages touristiques, certainement surpeuplés en été.
 

Arrivées le 31 mai 2009 à Rio de Janeiro, le temps est splendide et nous sommes heureuses d’arriver un dimanche car la circulation est moins dense. C’est là aussi que nos chemins se séparent avec nos compagnons de route. D’emblée, nous nous mettons à la recherche d’un appartement pour la semaine. Par chance, nous tombons sur un nettoyeur d’appartements  et ce dernier nous dit qu' il connaît des appartements de vacances libres. En peu de temps, nous nous retrouvons dans un appartement ne correspondant pas tout à fait à notre demande. Il nous en fait visiter un autre, face à la mer, sur la plage de Copacabana. Voilà, nous avons trouvé notre bonheur !! C’est là que nous passons une semaine complète où nous retrouvons un vrai lit, une douche chaude à volonté, une télévision et les nouvelles du monde, bref une vie normale que l’on avait oublié depuis tout ce temps passé sur la route. Quel bien cela fait! On avait oublié ce confort que l’on avait auparavant. Mais le temps d’une semaine, nous faisons le plein d’énergie afin de mieux repartir ! Durant ce laps de temps, nous visitons tout d’abord le centre ville puis le stade de Maracaña. Nous ne sommes pas des fans de foot mais venir à Rio de Janeiro sans voir le stade, c’est comme aller en Italie et ne pas voir Venise ! Donc maintenant nous sommes super callées en foot, des joueurs les plus connus aux victoires les plus célèbres, nous maîtrisons… ouarf ! Il faut dire tout de même qu’il est impressionnant. Cela doit certainement être quelque chose lorsque l’on assiste à un match. Dommage mais aucun n’est prévu au moment où nous y sommes.
Pour visiter la ville, rien de mieux que le bus. Mais c’est là, toute une aventure ! Une fois le bon numéro de bus trouvé, il faut encore trouver les arrêts. Aucun plan des arrêts n’existe. Et une fois au bon arrêt, il faut sauter dans le bus car ce dernier n’attend pas une minute. Dedans, il vaut mieux s’accrocher. La plupart des chauffeurs ont vraisemblablement tous été fan d’Ayrton Senna et s’en donnent à cœur joie dans les rues de Rio. La chaussée étant plus que défoncée, les disques lombaires se tassent un peu plus à chaque saut. En résumé les bus de Rio sont une sacrée expérience ! Nous avons aussi visité le Corcovado au sommet de sa montagne et dominant ainsi Rio de Janeiro. Nous prenons le petit train à crémaillère et gravissons gentiment tout en discutant avec une joyeuse troupe de médecins Français, venus en congrès à Sao Paulo. Une fois au pied du Christ Rédempteur, on ne peut qu’être impressionné par sa taille. Nous avions vu son petit frère au Pérou, mais ce n’est rien de comparable. La vue depuis cet endroit est juste grandiose. Nous voyons le stade de Maracaña en entier, ce qui n’est pas possible lorsque l’on y est, d’ailleurs ! D’ici, nous voyons également l’aéroport international, le centre-ville, les plages de Copacabana comme d’Ipanema, sans oublier le Pain de Sucre. Ce dernier est une des choses à voir également en venant dans cette ville. Le téléphérique nous emmène sur la première colline puis un second sur le Pain de Sucre en lui-même. Sur la première colline, nous voyons défiler les hélicoptères qui survolent Rio et le Pain de Sucre. Nous pouvons également voir de petits animaux courir de droite et de gauche vers les touristes ; des petits ouistitis à face blanche. Qu’ils sont drôles et adorables. Peur de rien, ils viennent volontiers prendre ce que vous leur tendez. Ils se prêtent volontiers au jeu des photos mais il faut un peu de patience car ceux-ci sont plein d’énergie et bougent sans cesse. Du Pain de Sucre c’est une vue sur la mer, sur Rio et sur le Christ Rédempteur qui paraît si petit au loin.
Rio de Janeiro est une ville très agréable à visiter malgré la circulation dense qu’il y a. Derrière les belles plages, les belles vues, le Corcovado et le Pain de Sucre, il faut aussi voir la misère. Beaucoup de clochards dorment sur les trottoirs et c’est parfois même des adolescents. Nous en avons vu énormément près du stade de Maracaña. Beaucoup de prostitution également, les belles de nuit commencent de bonne heure en fin d’après-midi et cela tourne toute la nuit. 

 

 

7 juin 2009, après cette semaine bien remplie par les visites et reposante à la fois, vu que nous n’avons pas roulé, nous revoilà sur les routes du Brésil en direction de Diamantina. Nous n’avons pas la chance de voir des mines de diamants et d’émeraudes comme prévu mais visitons tout de même la mine d’or d’Ouro Prêto. Nous montons à bord de ces petits chariots et hop nous voilà englouties dans la mine. Nous pouvons également voir son petit lac souterrain et ses eaux limpides. Après ce petit détour, nous voilà en direction de l’Argentine. Notre trajet initial passait d’abord par l’Uruguay, mais nous avons l’opportunité de vivre et travailler comme volontaire dans un ranch/haras en Argentine du nord. Nous n’allons certainement pas passer à côté de cela !!

 

En résumé le Brésil c’est…

Une biodiversité incroyable en Amazonie, un calme et une sérénité qui amène le temps d’une traversée, une paix intérieure, un bien-être inouï. De cette forêt tropicale, nous passons ensuite à la côte atlantique. Côte aux plages splendides où il fait bon se promener. Rio de Janeiro, réputée pour son Christ Rédempteur, ses plages, son Pain de Sucre et ses petits singes à croquer. Le Brésil regorge de beautés, du nord à l’est, en passant par l’ouest et le sud, tellement de choses à voir, à découvrir qu’il faut y passer beaucoup de temps…

Suite de notre périple : Pérou et Argentine

© site conçu et créé dans son intégralité par l'équipe de grainesdefolie.net - tous droits réservés ©