A la frontière, et en attendant que les bureaux s’ouvrent, nous faisons la connaissance d’un couple d’Argentins voyageant depuis 4 mois avec leur petite fiat 500 de 1969, décapotable s’il vous plaît ! Du coup, nous nous lions d’amitiés avec eux et passerons certainement leur faire un petit coucou à Buenos Aires. Après 3 h pour faire le permis du véhicule, c’est en direction de Maracaïbo que nous nous dirigeons. Mise à part sa basilique, qui est, cela dit en passant, splendide, il n’y a pas beaucoup de choses à voir. Devant la basilique un magnifique parc avec plusieurs statues dont celle de la Sainte Vierge. Plus loin, l’église de Santa Barbara qui détonne avec sa façade bleue. Nous ne traînerons pas ici et préférons nous en aller au-delà du pont où nous trouvons refuge sur le parking d’un hôtel pour notre première nuit au Venezuela. Après Coro et son parc national doté de dunes, direction la péninsule de Paraguaná. Lieu de villégiature des habitants de Coro afin de se reposer le week-end et lors des vacances. En cette saison, nous ne verrons pas grand monde, hormis les locaux. La péninsule mise à part dans les villes et villages et désertique. Les seuls habitants étant des troupeaux de chèvres et d'ânes sauvages. La végétation est sèche mais quelques arbustes subsistent. Les deux grands axes qui sont le nord et l’ouest de la péninsule sont bétonnés quant au reste, la piste fait foi. La première nuit que nous passons est dans un petit village quasi désert. Bien que toutes les lumières de porches soient allumées, il n’y a personne. Seuls des gardiens veillent sur ces bâtisses rudimentaires entre les allées et venues des propriétaires. C’est un gentil gardien d’ailleurs qui nous autorise à dormir dans l’enceinte de l’une d’entre elles. En repartant, nous pouvons admirer des salines allant du blanc étincelant au blanc sale. Nous allons jusqu’à la pointe extrême nord du Venezuela, marquée par un phare laissé à l’abandon. Non loin, nous avons encore droit à quelques dunes, dont l'une d'elles se jetant directement dans la mer. Quelques pêcheurs vivent ici, tout au nord dans des cabanons sans électricité ni eau potable. On se demanderait presque comment ils font! 26 mars, nous quittons la péninsule Paraguaná, pour descendre en direction de Mantecal où nous espérons trouver notre guide pour l’excursion de 3 jours dans les Llanos. Depuis lundi, le temps ne change guère. Les averses tombent de ci de là et de temps à autres le soleil fait une brève apparition. De Coro à Barquisimeto, nous passons d’un climat aride sur la péninsule à un climat tropicale et très humide dans la Sierra San Luis. Les routes qui étaient déjà chaotiques sont devenues de vrais champs de mines ! Non seulement des trous y sont en plein milieu mais il faut compter également sur les glissements de terrain emportant la chaussée ou encore quand celle-ci fait des vagues. Il faut donc contourner de gauche, de droite, passer sur les vagues, faire quelques sauts à chaque passage un peu scabreux. Notre première tentative d’arnaque dans ce pays sera à l’approche de la ville de Churuguara où est situé un poste de contrôle. L’agent prend les papiers des deux véhicules et s’en va dans son petit boiton qui lui sert de poste. Didier lui emboîte le pas. Peu après Didier nous rejoint et nous signale que le policier et ses deux acolytes demandent gentiment de l’argent afin de se nourrir. Mais bien sûr ! Il ne veut pas nous laisser partir. Il lui faut l’autorisation, soit disant de la douane pour savoir si nous sommes en règle. Il fait un téléphone puis deux. Nous nous énervons d’avantage. Pour nous intimider, un autre fonctionnaire sort avec un fusil à pompe à la main. Le chef nous dit attendre une réponse. Pour finir, un de ces acolytes nous dit qu’il va se calmer et il nous laissera repartir. Peu de temps après, Rosa se dirige vers le chef, lui demande son téléphone afin d’appeler l’homme que nous avions rencontré la veille dans la péninsule. Le policier inquiet demande de qui il s’agit. Il le saura au moment où on le lui passera au téléphone, mais c’est quelqu’un de Caracas. Il change de couleurs et peu après donne son accord pour que nous passions. Comme par hasard ! A voir, le problème est le même ici qu’au Panama. Il doit très certainement être mal payé. Depuis que nous sommes dans ce pays, nous subissons beaucoup de contrôles. Ce qui ne nous gênait absolument pas au Mexique car les policiers étaient sympathiques et ne se montraient pas autoritaires et renfrognés comme ici. Quelques kilomètres plus loin, rebelote ! Nous reprenons la route et quelle route ! Sinueuse à souhait, bétonnée à des endroits, terreuse à d’autres, le bonheur. Il est 17h15 est sommes à Santa Inès. Maintenant il est l’heure pour nous de chercher le bivouac du soir.
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Nous voilà sur la route à la recherche du Rancho Grande, le campement de Ramon. Tel un jeu de piste, nous avons les indices de deux tour-mondialistes venus il y a deux ans et n’avons plus qu’à trouver le lieu. Par chance, avant Mantecal, nous voyons un panneau indiquant son ranch. Par chance oui, car les panneaux ne sont déjà par leur fort mais ici, en plus, ils ne ressemblent plus vraiment à quelque chose!! D’ici dix ans, ils n’existeront certainement plus ! Donc nous voilà sur la bonne route. Au bout de 20 km, un sentiment de fausse piste se fait tout de même sentir. Les paysages sont identiques depuis trop longtemps, pas âme qui vive dans le coin, quelques oiseaux par-ci par-là, une vache ou deux qui nous regardent tels des bêtes curieuses, c’est tout. Rien ne nous indique si nous sommes sur la bonne route. Puis, soudain vie humaine en vue ! Nous nous arrêtons dans une ferme où tous ces occupants nous regardent intrigués. Tous connaissent le ranch de Ramons et tous en cœur lèvent le bras dans la direction où nous allons. Ouf ! Cela nous soulage car tous ces kilomètres engloutis pour rien nous auraient fait mal. Peu après nous avons un croisement et là, nous trouvons un panneau. Un peu caché par les arbres mais au moins il y en a un. Nous poursuivons notre route qui devient quelque peu chaotique ; à des moments goudronnée et en bon état et à d’autres moment, de la piste avec des fossés qu’il faut éviter pour ne pas abîmer notre camper. Nous arrivons enfin à destination à 14h30, heureuses d’avoir trouver nous-mêmes. Finalement les indices étaient bons. Nous rencontrons l’épouse de Ramon qui fait appel de suite à son mari. Un petit bonhomme bedonnant arrive, joufflu à souhait avec de petits yeux noirs tout plissés, son chapeau beige enfoncé sur la tête, tout sourire aux lèvres, il vient à nous. Nous avons droit à un accueil chaleureux de sa part ainsi que de sa femme. Il nous montre les lieux, nous explique le déroulement du séjour qui consiste à faire 3 jours et 3 nuits avec comme activités de l’équitation, de la pêche aux piranhas, une excursion en lancha sur le rio Guanatico afin d’observer différents oiseaux, caïmans, crocodiles, tortues et contre toute attente des dauphins rose, sans oublier la chasse à l’anaconda et l’observation des loutres. Bref, un programme chargé nous attend et nous sommes maintenant tous fous de commencer. Etant donnés qu’il ne s’attendait pas à notre visite, nous intégrons un groupe de 4 personnes pour leur dernière excursion, soit la chasse à l’anaconda. Nous partons tous ensemble à l’arrière du Ford 150, cheveux au vent, et admirons les grandes étendues des Llanos ; des terres plates, à perte de vue, à la fois sèches, à la fois marécageuse mais toujours animées par des oiseaux aux couleurs vives. Il n’est que le milieu de l’après-midi mais il fait encore une chaleur étouffante, malgré l’air que nous procure la vitesse du pick-up. Nous nous arrêtons au bord d’un grand marécage. Ramon, son second ainsi que 3 autres employés prennent de longs bâtons à l’arrière du véhicule. La chasse commence ! Le but étant de tâter les marécages, si l’on sent du mou, c’est un anaconda si au contraire c’est dur, il faut s’attendre à ce que cela soit un caïman. Nous laissons la place aux professionnels et longeons la berge. Tandis que certains touristes tâtonnent les marécages, histoire de dire qu’ils ont chassé la bête. Nous admirons la technique et la patience du maître lorsque soudain il crie « il est là ». De suite, il tâtonne, il demande à ses employés de se rassembler, trop tard, le serpent n’a pas demandé son reste et s’en est allé par l’issue qu’on lui avait donné. De petite taille, il est plus difficile de l’intercepter. Nous ne l’avons même pas aperçu, nous aurons juste vu la vague qu’il a faite dans le marécage pour s’enfuir. La chasse continue mais en vain. C’est sûr qu’il ne reviendra pas par là ! Nous ne rentrerons pas bredouille, puisque Ramon nous a attrapé un caïman! Une fois la gueule ficelée, nous voilà, à tour de rôle, prenant ce reptile dans nos bras. Tony, en bon guide, nous explique tout ce qu'il faut savoir sur le caïman. Après cette course à l’échalote, une bonne douche froide n’est que la bienvenue. Heureusement car ici, pas d’eau chaude, pas d’électricité et pas d’eau potable. La première n’étant pas forcément utile au vu de la canicule qu’il fait, la deuxième étant alimentée par une génératrice, qui par moment fait sa capricieuse, comme toute chose mal entretenue qui est d’ailleurs monnaie courante dans ces pays latins. Quant à la dernière, la livraison d’eau potable se fait heureusement très souvent. Nous avons droit à notre premier souper en communauté. Là, grosse déception, nous ne partageons pas notre dîner avec les autres touristes mais la déception n’est que plus grande lorsque nous constatons que nous ne partageons pas non plus le dîner avec nos hôtes. Nous qui pensions en apprendre tellement sur leur mode de vie, leur quotidien, leurs coutumes, même un simple échange verbal avec eux, que pouic ! Nada. Nous mangerons les quatre comme tous les autres soirs habituels. La première nuit fut courte. La chaleur étant telle que l’air en est irrespirable, pas une brique de vent ne se fait sentir malgré que toutes les fenêtres soient ouvertes. Une sorte d’oiseau se fait entendre tout autour, sifflant à tue-tête. Pas facile de dormir. A partir de 05h30 la vie s’anime autour de notre camper; autant dire que l’on ne dort plus. Après un petit déjeuner fait de galettes de maïs, d’œufs, d’un bon jus frais, nous entamons notre journée par une exploration du Rio Guanatico avec une lancha. Une végétation dense autour de l’eau et une quantité incroyable d’oiseaux de toutes sortes, de toutes tailles et de couleurs si différentes. Un vrai paradis pour les ornithologues. Ian nous donne le nom des oiseaux mais il est déjà dur de les retenir dans notre langue alors en espagnol, il vaut mieux laisser tomber! Soudain notre canotier tourne en rond plusieurs fois avec notre lancha. Tiens il faut peut-être s’attendre à voir quelque chose, puis une fraction de secondes plus tard, nous voyons apparaître un dos rose. Ce sont des dauphins roses. Difficile d’imaginer ces animaux vivre dans un milieu naturel aussi dense. Mais voilà il faut croire qu'ils se sentent bien ici. Après une excursion qui nous en a mis plein la vue et un repas digne de Gargantua, nous nous reposons un peu avant l’excursion de l’après-midi. N’ayant pas eu beaucoup de chance la veille avec l’anaconda, nous remettons la chasse au goût du jour. Nous montons à bord du pick-up et humons cette bonne odeur de campagne. L’air y est doux et le soleil brûle encore. Nous nous arrêtons dans un marécage et il n’a pas fallu 5 minutes avant que Ian et Michael soulèvent un anaconda de 3 mètres. A peine sorti des eaux, que Sab l’a sur ses épaules encore tout visqueux ! Puis, c’est au tour de chacun de le porter sur ses épaules afin de prendre quelques photos. Une fois passé entre toutes les mains, Ian et Michael le pose à terre et en une fraction de seconde le serpent s’engouffre dans le marécage, ne laissant aucune trace de son passage. Encore toutes émoustillées par cette chasse incroyable et le fait d’avoir pu porter un anaconda, nous nous dirigeons en pick-up dans une propriété des Llanos où un manguier généreux nous offre de délicieux fruits bien mûrs. Nous passerons là un bon moment à nous régaler et par la même occasion, de régaler les vaches du champ voisins. Il est étonnant de voir comme ces grosses bêtes raffolent des mangues, d’où l’impertinence de certaines à venir les voler directement dans nos mains ! Après s’être rassasiées, nous revoilà parties pour le campement avec comme toile de fond un superbe coucher de soleil. On ne se lasse guère d’en admirer toute la beauté dans ces étendues immenses. Au petit matin, une balade à cheval nous attend. Chacun prend place sur sa monture et nous voilà parties à travers champs avec Ian. L’avantage à cheval s’est que nous pouvons admirer la nature à l’état brut, sans bruit polluant. La nature se vit à son rythme, tranquillement. D’un pas cadencé, nous humons cette végétation si odorante, si envoûtante Nous pouvons en admirer toute la quiétude, entendre les oiseaux chanter, siffler au gré du vent, les voir s’envoler et virevolter au dessus de nos têtes. Nous percevons aussi le bruitage des singes en haut des arbres malheureusement sans les voir. Puis, au détour du rio Guanatico, nous démarrons un galop à travers une piste entourée d’arbres et d’arbustes bien fournis. Après avoir ramené nos chevaux, les avoir passés au jet d’eau, nous les amenons se reposer et gambader librement dans leur pré. Ayant encore un peu de temps avant le dîner, Ian décide de nous emmener voir ce qu’il appelle des « chiens d’eau ». Après deux heures de promenade sous un soleil de plomb et une route asphaltée qui fond un peu plus à chaque pas que nous faisons, nous arrivons enfin au lieu-dit. Nous descendons en direction du cours d’eau. Là, nous entendons de drôles de bruit, en fait des cris. Des cris de loutres tout simplement. Voici donc les fameux « chiens d’eau ». Nous en voyons certaines en train de dévorer un piranha, d’autres jouent de l’autre côté de la berge, dans un petit lac. Qu’il est agréable de les voir jouer, se restaurer sans être aperçu. Soudain, Ian imite le cri des loutres. Celles-ci tournent la tête et subitement une dès loutre vient dans notre direction. Elle s’approche de près, puis repart en direction de ses congénères. Puis, se sont 5 autres loutres qui se mettent à l’eau. Subitement, elles se rassemblent et poussent des cris de mécontentement en avançant droit sur nous. Nous regardons ensuite s’éloigner nos amies les loutres. Contents d’avoir pu voir ces animaux, nous repartons, sans enthousiasme, à l’idée de marcher 1 heure en plein cagnard ! Ravi de notre matinée, nous passons un début d’après-midi tranquille afin de nous remettre de nos émotions du matin et afin de laisser nos popotins et nos cuisses se reposer ! Heureusement la deuxième activité de la journée est plus reposante ; pêche aux piranhas. Sur la route, quelle ne fût pas notre surprise de voir un anaconda essayant de rejoindre un autre marécage. C’est une chance pour nous. Une fois de plus, Ian et Michael le saisissent afin que nous puissions faire quelques photos. Après avoir terminer la séance, Ian et Michael le repose à terre et voilà le joli serpent continue son chemin dans l’autre marais. Mais revenons à notre but, la pêche aux piranhas. Il ne faut pas s’imaginer, comme beaucoup d’autres, mettre un petit bout de viande et hop le piranha la dévore et hop on l’attrape. Non, non, ces petits poissons carnivores sont beaucoup plus intelligents qu’il n’y paraît ! Certes ils mangent la viande mais à petits coups de dents. Le morceau de viande rapetisse petit à petit et l’hameçon, lui, n’est absolument pas touché. Fort, très fort ! L'astuce consiste à tirer brusquement, quand on dit tirer brusquement c’est à s’en démettre l’épaule ! Car nous, nous avons tiré brusquement mais sans résultat. Ce soir-là, nous aurons de la compagnie ; Tony nous ramène 5 touristes. 3 Suisses-Allemands, un Russe, une Estonienne. Dernière journée au Ranch. Nous faisons une nouvelle balade en lancha avec les autres touristes. Là encore, la pêche à la tortue préhistorique reste vaine. Pourtant Tony, même avec toute sa volonté et bien qu’il ait plongé à deux reprises dans cette eau infestée de piranhas, n’a pu attraper celle dont on aurait bien fait la photo. Une fois de plus, nous prenons plaisir toutefois à admirer autant d’oiseaux si différents. Une fois la balade terminée, nous réitérons la pêche aux piranhas, toujours en vain. De notre côté, car Ian nous montre la technique des habitués. Lorsque l’on disait qu’il fallait tirer à s’en déboiter l’épaule, c’est peu dire ! Ian parvient à nous pêcher deux piranhas dont un petit. Les dents de ces poissons restent extraordinaires au vu de leur taille. Même si nous n’avons pas le plaisir de le pêcher, l’important était d’en voir un, afin de l’immortaliser.
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C’est avec regret que nous quittons, le 1er avril, cette fabuleuse plaine que sont les Llanos, si paisible, si fascinante de par son sanctuaire d’animaux sauvages et si riche; mais nous avons encore tellement de chose à découvrir que les regrets font place à un engouement pour le reste. A notre arrivée à Ciudad Bolivar, nous nous mettons en quête de la Casita, petite posada où il fait bon se reposer quelques jours. Surtout que nous avons passé un temps fou à la trouver. Nous y restons 2 jours où nous faisons la connaissance d’un photographe Portugais, Nuno Lobito. La propriété possèdent 12 chiens et c’est avec surprise qu'un matin l’un deux attrape un petit lézard. Non pas pour le manger mais simplement pour jouer avec lui. Après nous être bien reposées, nous voilà sur la dernière ligne droite du Venezuela en direction du Brésil, accompagnées de notre nouvel ami Nuno. Celui-ci se rend en Guyane anglaise, au Surinam puis en Guyane Française pour finaliser son tour de l’Amérique du Sud et faire quelques reportages pour des magazines. La route nous mène à travers l’immense parc national du Canaima. Des kilomètres de forêts, de végétations, d’innombrables chutes d’eau, des campings à profusion. Bref, la Gran Savana est un endroit où il est bon de s’y attarder. Malheureusement nous sommes en pleine semaine Sainte et le nombre de campeurs, de randonneurs, d’amoureux de la nature bat son plein ! Sur la route, nous croisons de nombreux 4x4 munis de tentes de toits, tous faisant la queue leu-leu pour se rendre d’un camping à un autre. Les paysages étant si splendides qu’une halte s’impose. Nuno, quant à lui, nous donne quelques tuyaux pour faire de bonnes photos et nous montre son savoir faire. Il n’y a pas photo !
En bref, le Venezuela c’est… Un pays qui a suivi la pente de la Colombie il y a quelques années. La corruption y est très présente, les touristes sont vus d’un mauvais œil et l’accueil est en rapport. Malgré ces petits inconvénients, le Venezuela a beaucoup à offrir entre sa péninsule aride, la plaine des Llanos et son parc national Canaima. Une faune incroyable et si variée qu’il est difficile de se l’imaginer. Notre expérience de la chasse à l’anaconda, de la pêche aux piranhas, de notre promenade en lancha et voir d’incroyables oiseaux, nous laissera un souvenir impérissable.
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